Le 22 Septembre 2021 à lLe jeudi 21 Octobre 2021, la Direction des routes (MITTDD) à travers la composante Assistance Technique du PAGOTRANS (Programme d’Appui à la Gouvernance dans le secteur des Transports terrestres au Sénégal) a tenu un atelier de lancement de la BCDR (Banque Centrale de Données Routières) à l’hôtel Savana de Dakar.
La rencontre a réuni les différentes directions du MITTD (DR, DTR) et les structures rattachées comme le CETUD (Conseil Exécutif des Transports Urbains de Dakar), l’Ageroute. Les différents concessionnaires ou utilisateurs de l’emprise routière comme la Sen eau, la SENELEC ou programme comme le PUDC sont aussi représentés de même que la DEEC (Direction de l’environnement et des Etablissements Classés), le CSE (Centre de Suivi Ecologique), etc.
Le bailleur de fonds, l’Union européenne, a été représentée par la Chargée des programmes.
Pendant l’atelier différentes présentations se sont succédées.
Dans sa présentation, le Chargé de programme Mamadou Samba Diallo de la DR est revenu sur la structuration du PAGOTRANS qui est composé d’un volet communication géré par le consortium de cabinets ICE(France), DCEG (Sénégal) et Phrénos (Belgique) et d’une composante Assistance Technique gérée par le cabinet NTU.
La BCDR, objet de la rencontre fait partie des 6 volets assurés par le cabinet NTU.
C’est un outil qui intéresse un parterre de ministères et engage beaucoup de structures du fait de la transversalité de la route.
En réalité, la gestion des données routières n’est pas une nouveauté au Sénégal puisque, l’Agéroute avait mis en place depuis quelques années la BDR (Base de Données Routières). Mais cet outil a connu beaucoup de limites comme l’accès à l’information du fait des restrictions administratives et du champ d’action limité de la structure.
La BCDR confiée, aujourd’hui, à la DR semble s’inspirer des limites de la BDR.
Elle constitue un outil d’aide à la décision en ce sens qu’elle offre une connaissance du réseau routier. En effet, le réseau routier classé ainsi que celui non classé est répertorié dans la banque de même que les données sur l’accidentologie, les données environnementales et les données climatiques.
Selon ses promoteurs, la BCDR mise en place depuis 2011 connait tout de même des difficultés liées à l’opérationnalisation du fait d’un défaut d’alimentation en contenus.
Le mandat du cabinet NTU s’inscrit dans une dynamique de création de conditions pour le fonctionnement correct de la BCDR.
Dans cette perspective, des points focaux avec des suppléants sont désignés dans chaque structure pour assurer le relai de l’information sur leur domaine d’intervention.
Ainsi pour la DR et les différents partenaires, il est nécessaire d’aller vers l’institutionnalisation de la BCDR pour « obliger » les différentes structures à respecter leurs engagements.
Ainsi, pour éviter de faire de la BCDR un fourre-tout et éviter les doublons dans la diffusion de l’information, le comité technique statuera sur les types d’information à considérer et chaque structure devra procéder à la validation de ses propres données.
Un protocole de partage des données sera mis en place pour lutter contre les restrictions administratives pour l’accès aux données.
Pour le stockage des données, selon le géomaticien du cabinet NTU, l’application progray d’une grande capacité sera utilisée et les données hébergées à l’ADIE. Un système de sécurisation et de confidentialité des données sera mis en place et l’information plus accessible au public.
L’élaboration de la BCDR suit un processus :
- L’analyse et la spécification
- La conception
- La mise en œuvre
En marge de l’atelier, le Chargé de projet et le Chef de mission de NTU se sont prêtés aux questions des journalistes.
Pour les prochaines étapes, Le cabinet NTU devra rencontrer ultérieurement les différentes structures pour plus d’échanges.
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